Le Ventoux croate et ses villages fantômes

Dobar dan les amis

Mon périple touche bientôt à sa fin il me reste encore 5 jours.

Hier soir comme je vous l’ai dit j’ai préparé donc mon parcours de retour sur Zagreb, je me prépare donc sur cette première étape à avoir des difficultés majeures surtout une côte de 20 km.

Dans l’ensemble toutes les côtes que je pourrais trouver sont des côtes accessibles avec un pourcentage mineur.

Mais ça va monter régulièrement.

Cette nuit un gros orage à éclater du tonnerre en même temps que les éclairs ça veut dire que l’orage était bien au-dessus de nous, j’ai dû sortir à 4h30 du matin en urgence pour déplacer mon vélo qui n’était pas à l’abri et mettre les protège sacoches.

Ce matin je me lève à 7h30 pour pouvoir récupérer des deux nuits précédentes.

Je déjeune je fini d’écrire mon article puis vers 8h30 me voici parti.

La route passant juste au-dessus de la maison est exactement celle que je dois prendre pour quitter la ville cela tombe donc très bien.

Dès le départ la route Monte tout doucement et je me retrouve à la sortie de la ville très rapidement.

Aujourd’hui je ne verrai pas beaucoup de monde car je vais passer à travers les petites routes de moyenne montagne (si on peut appeler ça des routes de montagne).

La vraie difficulté devrait se trouver au 80e km pour atteindre 100 km donc 20 km de côte.

Au niveau des paysages je retrouverais beaucoup de terrain brûlé par le soleil l’herbe ne sera pas verte mais jaune car il fait très sec.

Je verrai aussi de temps en temps des terrains brûlés intentionnellement ou non je sais pas.

Je trouverai également les traces de la guerre car surtout le parcours je vais voir beaucoup de maisons détruites et ses vestiges sont laissés intentionnellement je pense.

Ce qui va être le plus difficile aujourd’hui c’est le vent car au début de mon parcours cela souffle fort d’après la météo 24 km heure mais plus la journée avance et plus je le sens souffler fort.

Et encore un inconvénient il souffle de face et cet inconvénient n’est pas négligeable

Je trouve même un l’endroit où il y a dû y avoir un terrain de foot.

Je passe à proximité de Drnis que nous pouvons voir en contrebas.

Je continue ma route direction Knin en passant par plein de petit bleds qui semble vides.

Et je débranche mon cerveau trop longtemps aujourd’hui et je pense être allé trop loin.

Je continue de monter le sous le vent souffle toujours aussi fort je n’arrive pas à avoir une vitesse de croisière mais je me fixe 15 km heure pour ce parcours.

Dès que je suis à découvert je ressens ce vent très fort et je n’avance pas vite.

J’ai l’intention de m’arrêter à Drnis pour faire une petite pause pipi et récupérer un peu d’eau pour mes bidons.

Aujourd’hui la température est de 25 degrés à mon départ et vient d’atteindre les 30 degrés mais grâce au vent mon ressenti est plus bas.

Je continue ma route et aperçoit de la fumée un feu intentionnel ou pas ? Je ne tarde pas avoir une voiture de pompiers est ce un hasard ?

Il est un peu moins de 13h et je décide donc de m’arrêter manger je dois donc arriver jusqu’à Knin.

Une fois à Knin je m’arrête manger une grosse pizza avec de l’eau gazeuse ce qui me permet de bien récupérer même si tout au long de mes étapes j’ai dans la poche un ensemble de fruits secs et d’amandes.

À partir de là les choses sérieuses commencent je me retrouve un peu plus dans la montagne et le vent a encore forci et si juste avant je ne l’avais pas régulièrement de face cette fois-ci c’est le cas.

Dans le peu de descente que je fais j’avance à 9 km heure et je suis obligé de pédaler sinon je m’arrête c’est juste pour vous donner un ordre d’idée de la force du vent.

À partir d’ici je me retrouve coincé entre la montagne à gauche et à droite des buissons ainsi que juste après le vide.

Je me retrouve donc dans un couloir d’air qui ne permet pas d’avancer et qui devient même dangereux car lors des bourrasques cela m’arrive de ne me déporter de 30 à 40 cm.

Ici les voitures qui passent roulent vite même trop vite sans compter les bus et les camions.

Je passe régulièrement sur des ponts ce qui me stresse encore plus pas parce que j’ai pas peur des ponts et du vide mais parce que le vent s’engouffre encore plus et j’espère juste qu’un camion ne va pas me frôler à ce moment-là.

Regardez la montagne dans le fond et ben j’y serai bientôt

Ce soir j’ai l’intention de dormir à Otric cela me fera à peu près 80 km.

Juste avant Otric, je fais une rencontre fabuleuse un berger qui vient faire boire ses moutons je crois bien que c’est comme l’année dernière avec les moulin qui tournent c’est la première fois que je vois ça, nous sommes à 630 mètres d’altitude donc pas forcément très beau mais il ne fait plus que 18 degrés donc on peut dire que l’air est frais

En arrivant à Otric je me retrouve dans un village fantôme donc pas possible de coucher je prends mon mal en patience et continue ma route jusqu’à la prochaine ville qui sera Gracac.

Là le temps change du tout au tout. Je me retrouve de nouveau à découvert et le fait d’avoir tourner à gauche je retrouve le vent de côté. Et même encore mieux il se calme mais je continue de monter et passe de 630 à 760 mètres d’altitude.

J’arrive à hauteur des éoliennes.

La récompense arrive enfin la descente arrive et je fais près de 15 km avec un vent qui ne m’empêchera pas de descendre. Et j’atteinds enfin la Ville d’arrivée après 110 km.

Je vais devoir désormais chercher un couchage avec un sobe.

Mais je ne tarderai pas à en trouver un facilement malgré cette toute petite ville

J’arrive chez ce particulier qui me dit qu’il y a une place : 2 solutions s’offrent à moi une petite chambre à 20 € avec cuisine tout équipée ou alors un appartement complet 60€ mais bon je suis là juste pour dormir donc la chambre ira très bien.

Il m’offrira même une bière.

Petite douche puis je fais un petit tour du village rapide et je reviens manger.

Je goûte un petit vin table qui complétera bien mon repas.

Laku noć prijatelji i sutra za nove avanture

2 réponses

  1. Lagrange dit :

    Une étape très difficile :côte et vent …Quel challenge bravo Frédéric et gros bisous.

  2. Christelle BOULICAUT dit :

    t courageux fréro! gros bisous et fais attention sur la route!

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