L’île aux noms imprononcables

Dobar dan les amis

Vocabulaire du jour :

Oui : da

Non : ne

À votre santé : zivjeli ( manque l’accent sur le Z mais mon clavier ne me le permet pas)

Aujourd’hui lever 6h45 car même si je n’ai pas beaucoup d’affaires à préparer je veux partir vers les 7h30 car je ne sais pas ce qui m’attend aujourd’hui.

7h30 tappante je dis au revoir à la dame qui m’a loué une chambre (Sobe) et me voilà parti direction le pont pour l’île de Krk (keuuuurk).

J’attaque la descente direction le centre de Riyeka, je passe devant la gare on sait jamais si je reviens par là.

Car je vous rappelle que normalement je prends l’avion ici je ferai donc un tour du propriétaire (Riyeka) à mon retour.

Les difficultés de tardent pas à arriver les côtes sont déjà là et je dois déjà mettre tout à gauche (la plus petite vitesse).

A la fin de la première côte je commence déjà à m’arrêter dans un bar prendre un café et faire une premier remplissage bidons.

Je ne sais plus si je vous l’ai dit mais j’ai un bidon d’un litre isotherme gardant la fraîcheur 40 minutes durant les grandes chaleurs grâce à une eau fraîche et des glaçons.

Je repars donc direction Badici, Bakar et Bakarac où je découvre un magnifique point de vue sur la ville de Bakar ainsi qu’une photo la grande nationale qui passe juste au-dessus de nous.

J’arrive à Bakarac où je découvre une petite ville où il fait bon vivre je découvre quelques personnes au bord de l’eau qui se baignent, il est 9h30, je pense que c’est un coin non connu des baigneurs.

Je continue ma route en m’approchant du pont. Vous remarquerez que sur le paysage la mer est encore bien basse ce qui veut dire qu’une côte a du être montée.

C’est une vue sur Kraljevika.

Après 30 km j’arrive enfin au pont et surtout au péage.

Nouveau mot : otoc = îles

Je sais que les vélos ont le droit de passer mais ça fait bizarre. Je demande à la personne au guichet combien je dois elle me dit rien vous pouvez passer, alors je ne sais pas si les vélos ne payent pas ou s’il me fait passer gratuitement.

Je m’engage donc sur ce pont je trouve pas si dangereux malgré ce qu’on m’a dit mais il ne faut quand même pas s’arrêter pour prendre des photos ou alors allez jusqu’au bout et marcher sur les trottoir de sécurité.

Une fois passé je passe par Saline jolie petit village sur ma route m’obligeant à faire une grande descente même si j’aime ça veut forcément dire qu’une côte m’attend.

Je rencontre 4 jeunes italiens en panne en train de changer un pneu venant de Venise et me dise bon courage car apparemment ce qui m’attend est pas facile d’après ce qu’ils me disent 3 km à fort pourcentage je me prépare donc psychologiquement. Effectivement des pentes à 10 11 % qui m’oblige à mettre pied-à-terre et à monter à pieds et je remettre les fesses sur la selle lorsque les pentes deviennent plus douces.

Une fois la difficulté passée je me trouve sur une route vallonnée avant de descendre sur Vrbenik dont on m’a dit un grand bien.

Les vignes proches de Risika

Par contre je me rends compte que si une ville est au bord de la mer il y a forcément une pente à 10 % qui descend et surtout une autre qui remonte juste après le village et ça se justifie à chaque fois sur ces îles.

Et ça ne rate pas avec vrbenik où je décide de m’arrêter manger et visiter mais manger d’abord.

Vue sur Vrbenik

Mon repas de midi pâtes maison avec un ragout de veau, un régal.

Voici une petite visite du village.

Et un petit aperçu des vins d’ici

E

Et rien que pour vous voici la rue la plus étroite du monde. Même si au Sables-d’Olonne et en Allemagne ils disent aussi qu’ils ont la rue la plus étroite du monde. Donc qui dit vrai ?

Je repars donc direction Krk avec comme d’hab une Grande Côte un petit bout de vallonné et une descente sur Krk.

Température élevée aujourd’hui déjà 42 degrés et cela va monter à 43. La plus chaude journée de mon voyage.

Petite visite de Krk avec recharge bidons

Après Krk je me permets même de cueillir quelques figues qui contrairement à l’Italie ou par chez nous ne deviennent pas violettes quand elles sont mûres mais verte claire c’est pour ça que je n’ai jamais cueilli du figues avant dans ce pays je croyais qu’elles étaient pas mûres mais aujourd’hui je m’en suis mis plein la panse sur la route.

Je passe ensuite par Vrh et Skrbici dont je ne sais pas comment on prononce le nom puis j’arrive sur l’embarcadère de Valbiska pour prendre le bateau pour l’île de Crès. Et bien entendu une super descente de 10 %.

Et là je me tâte pour savoir si j’allais sur l’île de Cres où l’île de Rab. Cres avec un départ dans 25 minutes alors que Rab son départ était fixé à 20h30, une arrivée tardive 22h et compliqué ensuite de prendre un autre ferry pour Zadar j’ai pris donc la solution de Cres.

De plus le couchage me paraissait plus facile avec une île plus grande et avec plus de choses à voir.

Une demi-heure plus tard et un live Facebook j’arrive enfin à l’embarcadère de l’île à Merag.

Et là j’aperçois la route qui part de Merag et qui est un véritable mur.

J’attends que toutes les voitures partent et en attendant je demande au petit bar installé ici comment était la route et apparemment cela montait comme ça sur 5 km. Un panneau et est écrit 10 % donc si cela monte comme ça sur 5 km ça risque d’être long.

Effectivement j’ai dû monter pendant 7 km en fait 6 + 1 de descente et 1 encore de montée.

312 m de dénivelé en 8 km.

Dur dur car il fait encore très chaud mais au moins aujourd’hui j’ai réussi à résister dans les côtes longue à 9 % sans poser pied à terre.

L’entraînement chargé de type Tortue Génial ou Kame Sennin pour les puristes donnent des résultats.

Cette route si jolie me paraît interminable

Voici quelques photos des paysages sur ma montée et jusqu’à Cres.

Je rencontre même la chèvre de Monsieur Seguin à qui j’emprunte un peu de lait pour le fromage de ce soir.

J’arrive j’arrive enfin sur crès il est 19h après 7h40 de vélo 110 km en fait un peu moins car mon logiciel à compter le trajet du bateau mais surtout plus de 2000 m de dénivelé.

Je m’arrête au supermarché local Le Plodine pourrais acheter quelques affaires pour manger ce soir.

Avant de rentrer je voulais demander à de jeunes assis à côté du magasin s’il connaissait l’adresse du camping et se trouvait être français ils m’ont dit qu’il était pas très loin sur la droite et en sortant je rencontre la suite de la petite famille.

Un des deux jeunes arrive à ma rencontre pour me montrer qu’il avait trouvé des choses sur un livre je le remercie vivement de m’avoir aidé.

Ils m’expliquent qu’ils viennent de Nantua et qu’ils repartent sur le nord de l’île avec leur vélo je leur souhaite bon courage car j’ai vu la montée et ça m’a pas vraiment donné envie de la faire.

J’ai même eu droit à une petite glace, merci

20 minutes plus tard nous nous quittons pour que chacun puisse retrouver sa « maison ».

Je tourne donc sur cette droite indiquée par les 2 jeunes et je trouve le camping très rapidement.

Le prix pour un grand camping comme celui-ci dans une zone très touristique est correct je décide donc de m’installer sur un poste.

Je prends ma douche je mange mes lasagnes et mon petit morceau de viande ainsi que le fromage de chèvre fabriqué avec le lait de la chèvre de Monsieur Seguin de tout à l’heure.

Voilà les amis pour aujourd’hui Laku noć et à demain pour de nouvelles aventures.

4 réponses

  1. Chris dit :

    Les piles du pont qui va à une otok ont une drôle de forme. Inhabituel, mais impressionnant.

    Les sous-marins étaient-ils des « pseudo » ou bien étaient-ils opérationnels en tant que tels?

  2. Sascha du Liechtenstein dit :

    Il y a 4 jours que j’ai passé le même pont de krk; j’avais envie de prendre un bain dans la mer et à Valbinska j’ai décidé de ne pas attendre longtemps pour le trajet. Donc je suis retourné en moto vers la slovenie etc.
    L’île la plus belle n’existe pas. Chaque à son histoire et son charme. Je te souhaite bonne route!!

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