Etape 17  :  la fatigue est là… Et les biterois aussi.

Coucou les amis

Il est 6h30 et je suis réveillé par la pluie qui tombe sur ma tente. Alors ça si je m’attendais. Je devais me lever à 7h mais bon c’est parti pour le rangement. Ce matin j’ai l’impression de ne pas avoir dormi ça promet. Je pense que la récupération est de plus en plus difficile. Il me reste pourtant deux étapes avant le repos.

Je déjeune sur une table pendant que le soleil se lève… Ah ben non il fait gris. Les gouttes de pluie se sont arrêtées. Par sécurité je couvre mes sacoches. Il fait déjà 21 degrés à mon départ à 7h40 et déjà un temps lourd et une moiteur qui me fait transpirer ça promet. 

C’est parti direction Béziers aujourd’hui ou Carcassonne si ça veut faire.

Le temps sera gris toute la journée et quelques gouttes par ci par là. Et j’esquive même de grosses averses d’après ce qu’on m’a dit sur la route.

Je rentre dans l’Hérault quelques minutes après le départ.

Je passe par les villages de Corconnes, Sauteyrargues, Saint Mathieu de Treviers et vous savez quoi ça monte et entre ma fatigue, qu’on dirait que j’ai passé une nuit blanche, le fait de transpirer comme un goret tellement il fait lourd et humide malgré le 26 degrés et bien j’avance pas d’un poil et pas celui du Morvan  ! 

Mais j’arrive enfin à Saint Jean de Cuculles et ben ça se mérite je vous le dit. Pourquoi tous les villages au nom rigolo sont perchés  ??? 

Après ce petit petit village je voulais monter à Cazevieille pour vous montrer où vous pourriez caser certaines anciennes qui vous embêterais. Mais je me serais cru hier des côtes à fort  pourcentage donc demi-tour droite direction Saint-Jean de Cuculles. Je ne saurais jamais si j’étais bientôt arrivé en haut ou pas, mais c’est pas grave.
En attendant quelques paysages de la montée.

Je décide donc de passer par les Matelles et par la D986. Heu  !!!  Je sais pas quel côté était le mieux car là aussi ça monte ça m’inquiète un peu quand même. Mais j’arrive enfin en haut et du coup je m’arrête grignotter, changer de cuissard avant de repartir. Direction Viols en Lavals. Puis enfin Viols-Le-Fort mais le temps d’une pause. Ils aiment rire ici au moins.

Cette petite ville médiévale cache plein de petites surprises.

Pour représenter la poste.

Je décide donc de m’arrêter manger chez Aïcha au restaurant Carnet de Voyage cuisine du monde.

Un restaurant sans carte avec une cuisine à base d’aliments bio et un cuisine d’un goût exquis. On nous demande si on aime tout et dans mon cas oui et sans savoir ce qu’on mange voilà le résultat. Je me suis régalé.

Avec en prime le fromage local  : le pélardon.

Voici Aïcha. Merci pour ce super moment  ! 

Je suis toujours aussi fatigué, je tente une micro sieste en attendant mon plat. Avant de repartir pour Gignac.

Quelques km plus loin à Puechabon enfin du plat plat. Je peux enfin m’en donner à coeur joie et avancer.

Avant Pézénas je double un cyclo comme moi avec sacoches puis lorsque j’ atteint les 30km/h sur le plat (merci le vent de dos) et bien mon cyclo arrive à ma hauteur et discute. C’était un allemand. Puis il me dit au revoir et prend de la vitesse, je l’ai jamais revu. Une vraie bombe  ! 

Petit passage à Pézénas, 23 km avant Béziers.

Où je vous présente la spécialité locale  : le pâté de Pézénas fabriqué au palais des délices.

Un proverbe cevenol :

Qui a la tete dans le paté à pezenas se retrouve dans la merde à Montcuq 

Enfin on verra si c’est vrai  !! 

Et me voilà enfin à Béziers une superbe ville où je me promène en vélo durant 40 mn. Ce que je ne savais mais les habitants s’appelle les Biterois (pas la bite est roi attention ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit). Enfin sans faire exprès ces itineraires se trouve avoir leur place dans mon tour de Montcuq

Le Théâtre

Et me voici parti maintenant à Villeneuve les Béziers pour me rendre au camping qui d’après l’office du tourisme de Béziers se trouve à 3 km. Mon oeil, j’arrive 7 km plus tard en longeant le canal, grrr ! 

Enfin arrivé le responsable me dit allez par là bas et revenez régler ensuite, sauf qu’il n y avait pas de place. Bonjour l’organisation. 

Bref je m’installe un peu plus loin. Je vais régler et vais refroidir la machine dans la piscine.
Je pars ensuite manger au resto du camping au bord du canal et là c’est le drame. Des temps d’attentes énormes entre chaque plat. Tout le monde se plaignait en silence mais je suis parti à 22h30 en étant arrivé à 19h45. Tout bonnement inadmissible. Je ne conseillerais ce camping à personne et ça se dit 3 étoiles et ben  !!!  

A par le cadre du restaurant qui lui était bien  ! 

Voilà pour aujourd’hui les amis.

Demain direction peut être un 200 km la route va être longue et les arrêts courts.

Bonne nuit les amis et à demain pour de nouvelles aventures.

2 réponses

  1. Christelle BOULICAUT dit :

    J’admire ton courage number 1

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